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Hervé Jeannot éducateur pour chien à Annecy

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Apprenez les commandes essentielles pour une cohabitation sereine avec votre chien.

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Analyse et correction des comportements indésirables du chien.

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Rééducation du chien

La rééducation du chien est en quelque sorte un retour à la case départ.

Objectifs

Créer une relation de confiance, de complicité entre le chien et son maître

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Questions / Réponses

L’éducation canine est essentielle pour assurer une cohabitation harmonieuse entre vous et votre compagnon à quatre pattes.

Dans les ordres décrits ci-dessous, à aucun moment le chien n’est soumis à un contact physique.

1. Assis
C’est le premier ordre que l’on apprend à son chien, cela permet de le canaliser au quotidien tout en lui fournissant son premier travail intellectuel.

2. Couché
Idéal pour faire redescendre la pression et calmer son chien dans certaines situations.

3. Pas bouger
Important pour apprendre à votre chien à rester immobile dans certains cas, comme par exemple de ne pas descendre de la voiture sans votre accord, de ne pas aller voir d’autres chiens ou simplement au moment de lui donner sa gamelle.

4. Pas toucher
Très utile pour éviter que le chien ne mange tout ce qu’il trouve parterre.

5. Reste
Cet ordre permet de croiser des cyclistes, des joggeurs et des chiens, sans avoir à remettre son chien en laisse.

6. La marche en laisse
Elle est particulièrement utile en ville pour éviter tout risque à son chien, mais également dans les lieux où la tenue en laisse est obligatoire. Ne concerne pas un chiot avant ses 4 mois, avant cette période les promenades se font en longe.

7. Le rappel
Très important pour éviter des situations dangereuses, telles que des routes, des cyclistes, des voitures, des chiens non sociables… Il est primordial que le chien maîtrise cet ordre et cela même sous stimulation.

Les causes courantes d’anxiété chez les chiens adultes peuvent être variées.

Voici quelques-unes des plus fréquentes :

Séparation
L’anxiété de séparation est très courante et survient lorsque les chiens sont laissés seuls ou séparés de leurs propriétaires. 

Peurs et Phobies
Les bruits forts (comme les orages ou les feux d’artifice), les environnements nouveaux ou inconnus, et les visites chez le vétérinaire peuvent déclencher de l’anxiété. 

Manque de Socialisation
Les chiens qui n’ont pas été correctement socialisés peuvent devenir anxieux lorsqu’ils rencontrent de nouvelles personnes, animaux ou situations. 

Traumatismes Passés
Les chiens ayant vécu des expériences traumatisantes, comme des abus ou des accidents, peuvent développer une anxiété chronique. 

Changements dans la Routine
Les modifications de la routine quotidienne, comme un déménagement ou l’arrivée d’un nouveau membre dans la famille, peuvent provoquer de l’anxiété. 

Problèmes de Santé
Certaines conditions médicales ou douleurs chroniques peuvent également être à l’origine de l’anxiété. 

Les problèmes d’anxiété cités ci-dessus peuvent être résolus dans les cours que je propose.

Les signes d’anxiété de séparation chez un chien adulte peuvent varier, mais voici les plus courants :

Aboiements et Gémissements Excessifs
Le chien peut aboyer ou gémir de manière continue lorsque vous êtes absent. 

Destruction
Il peut mâcher ou détruire des meubles, des chaussures, ou d’autres objets dans la maison. 

Fugues
Certains chiens essaient de s’échapper de la maison ou du jardin. 

Automutilation
Le chien peut se lécher ou se mordre excessivement, provoquant parfois des blessures. 

Halètements et Agitation
Il peut haleter de manière excessive ou montrer des signes d’agitation, comme faire les cent pas. 

Perte d’Appétit
L’anxiété peut entraîner une diminution de l’appétit. 

Malpropreté
Un chien bien éduqué peut commencer à uriner ou déféquer à l’intérieur de la maison. 

Troubles Digestifs
Certains chiens peuvent souffrir de vomissements ou de diarrhées. 

 Si l’anxiété de séparation de votre chien est sévère, n’hésitez pas à me contacter.

L’anxiété de séparation chez les chiots peut être difficile à gérer, mais avec de la patience et des techniques appropriées, vous pouvez aider votre chiot à se sentir plus à l’aise lorsqu’il est seul.

Voici quelques conseils :

Routine et Consistance
Établissez une routine quotidienne pour les repas, les promenades et les moments de jeu. Les chiens se sentent plus en sécurité avec une routine stable.

Départs et Retours Calmes
Lorsque vous partez ou revenez, restez calme et évitez de faire trop de cas de votre départ ou de votre retour. Cela aide à réduire l’excitation et l’anxiété.

Gradualité
Commencez par laisser votre chiot seul pendant de courtes périodes et augmentez progressivement la durée. Utilisez des caméras pour surveiller son comportement et ajustez la durée en fonction de sa réaction.

Exercice et Stimulation Mentale
Assurez-vous que votre chiot fait suffisamment d’exercice et a des jouets interactifs pour le stimuler mentalement.

Renforcement Positif
Récompensez votre chiot lorsqu’il reste calme et détendu pendant vos absences. Utilisez des friandises et des éloges pour encourager ce comportement.

Produits Apaisants
Envisagez d’utiliser des produits apaisants comme des diffuseurs de phéromones ou des colliers calmants pour aider à réduire l’anxiété.

Si l’anxiété de séparation de votre chiot est sévère, n’hésitez pas à me contacter. 

Beaucoup de gens ignorent que les SPA et les refuges sont remplis de chiots, ceci peut être une solution si l’on ne souhaite pas une race en particulier.

Il faut éviter de faire l’acquisition d’un chiot par le biais des réseaux sociaux : ce sont des annonces mises en ligne par des élevages clandestins dans lesquels les chiens sont détenus dans des conditions déplorables.

Au moment de choisir une race, ne pas s’arrêter à un coup de cœur.
Il faut veiller à choisir un chien en adéquation avec son rythme de vie.

Lorsque l’on souhaite un chien de famille, il ne faut surtout pas sélectionner une lignée de travail.

Lorsque l’on souhaite s’orienter vers un éleveur, il est indispensable de visiter l’élevage. Il faut pouvoir rencontrer les parents (ou au moins la mère) du futur chiot pour se rendre compte du caractère, du physionomie à la taille adulte et constater les bonnes conditions de vie des chiots (espace, propreté, nourriture, stimulation extérieure et sensorielle des chiots, etc… On peut éventuellement lire les avis sur internet si disponibles.

Prévoir une première rencontre pour choisir le chien de la portée. En aucun cas faire pratiquer le test de Campbell.

Un éleveur doit impérativement fournir une attestation de cessioncertificat vétérinaire de moins de 3 mois mentionnant l’identification, la vaccination et l’éventuelle stérilisation ainsi que la mention de bonne santé de l’animal.

S’il s’agit d’un chien de race, l’inscription de l’animal au livre généalogique (LOF : Livre des Origines Français, c’est le registre créé en 1885 où sont répertoriées les origines des chiens français de race).

La socialisation va être différente s’il s’agit d’un chiot ou d’un chien adulte en fonction de ses acquis.

Dès l’arrivée du chiot dans sa nouvelle famille, on va le socialiser progressivement avec le monde extérieur sans attendre le rappel de vaccin.

Il faut bien évidemment procéder par phase pour ne pas provoquer de troubles sensoriels. Il est important de lui faire découvrir toute sorte de situations (forêt, campagnes, villes, marchés, terrasses de café, restaurants…).

On choisira également des endroits fréquentés par des familles, des cyclistes, promeneurs, joggeurs, etc… afin de le familiariser avec toute sorte de stimulation et de pouvoir l’emmener partout.

Pour l’équilibre du chien, il est indispensable qu’il puisse régulièrement rencontrer et jouer avec des congénères de tout âge : les présentations en laisse sont fortement déconseillées.

Pour un chien adulte, il faut dans un premier temps étudier son comportement à l’extérieur afin de déceler d’éventuels troubles de socialisation et de pouvoir y remédier au plus vite.

L’âge ou le degré de problématique ne doit jamais être considéré comme un frein, il y a toujours une solution.

Beaucoup de clients se plaignent de destructions ou de chiens hyperactifs sans pour autant chercher la raison.

Afin d’éviter ce genre de désagréments ou un futur trouble de comportement, une des solutions primordiales est de sortir son chien plusieurs fois par jour, il faut compter une heure à une heure et demie de promenades, de préférence en liberté ; en effet un chien couvrira une plus grande distance et pourra renifler autant qu’il le souhaite sans être réfréné.
Ce moment est particulièrement vital pour son équilibre mental, cette activité va le fatiguer intellectuellement et au retour il sera calme et fatigué.

Ces promenades peuvent aussi être un moment de partage entre le maître et son chien. On peut par exemple varier les sorties avec des jeux, des lancers de balles, des parties de cache-cache, on peut profiter du matériel urbain pour le faire sauter et également répéter de façon régulière et aléatoire les ordres de bases déjà acquis.

Afin d’éviter une routine, il est conseillé de changer de lieux de promenades, mais également le sens du parcours.

Dans ma politique d’éducation ou de rééducation, je suis contre l’utilisation de colliers étrangleurs, colliers électriques, colliers à pics (Torquatus), collier anti-aboiements.

Pour le transport de l’élevage au domicile, afin de rassurer le chiot, l’installer confortablement dans une caisse de transport qui servira également aux déplacements futurs.

Pour faciliter son arrivée et une adaptation sereine dans sa nouvelle famille, il est vivement conseillé de prendre un congé de deux semaines minimum, mais l’idéal serait trois semaines (un couple pourra éventuellement se relayer) ; cela va faciliter son apprentissage de la propreté, le travail de la solitude et va fortement réduire la destruction, une des plus grandes hantises de nombreux maîtres.

Le chiot a été séparé brutalement de sa mère ainsi que de sa fratrie et a perdu tous ses repères. Il faut enfin cesser avec les idées reçues, à savoir isoler le chiot. Le chien est un animal qui vit en meute, il faut donc installer son panier dans la chambre à coucher pour le rassurer. Le maître pourra de plus observer ses comportements et ainsi être réactif pour sortir le chiot faire ses besoins.

Pour éviter les pipis et cacas dans la maison, le maître doit avoir les bons réflexes : sortir systématiquement son chiot toutes les heures, mais également après chaque phase de jeux, de sieste et de repas.
Sachant qu’au début les repas sont répartis en trois fois, le chiot devra être sorti dans la demi-heure suivante et s’il s’endort après avoir mangé, il faudra le sortir dès son réveil.

Le féliciter lors de ses besoins en extérieur, ne pas hésiter à une énergie positive dans les félicitations ou les caresses en plus de la friandise systématique, cela va encourager fortement son apprentissage de la propreté.

Prévoir 3 jouets d’occupation ainsi que 3 jouets d’interaction.
Un panier en plastique avec des rebords (cela a un effet rassurant), un coussin, deux gamelles (eau et nourriture) et un tapis que l’on peut facilement transporter ; cela lui permettra d’avoir un repère en voiture et sur le lieu de villégiature.

Prévoir un collier plat, une laisse de 120 à 150 cm, une longe de 5 mètres pour la ville et une longe de 15 à 20m pour les balades en campagne ou en forêt pour lui permettre de se sentir en liberté tout en le sécurisant.

Friandises (récompenses pour l’éducation), brosse.
Alimentation adaptée (croquettes, BARF : régime alimentaire animal qui consiste à les nourrir grâce à une alimentation à base de viandes le plus souvent crues et sans produit transformé).